Le psychodrame à l’honneur : retour sur le Congrès Européen de Cluj en Roumanie

Deux temps forts : la conférence, et le meeting.

• La conférence : un weekend, ouvert à tous (+ de 180 personnes cette année), réparties dans des ateliers, qui se succèdent toutes les deux heures et qui permettent de rencontrer des collègues, étudiants, formateurs, avec leurs pratiques du psychodrame, et du sociodrame. Comme toujours, au-delà des mots et des explications, ils montrent, font faire, et font ressentir.
• Le meeting : du dimanche au jeudi, pour les instituts de FEPTO. Des rencontres, des ateliers, et l’assemblée générale de l’association.

Les valeurs et l’éthique avaient été retenues comme l’axe central de cette semaine de rencontres. Les ateliers de la conférence s’articulaient autour des valeurs présentes, des tensions entre elles, et du sens pour chacun, en fonction de son origine et de sa trajectoire de vie.

L’Ecole Française de Psychodrame y était présente avec Florence Debord, Colette Esmenjaud, Sarah Paulin et Fabrice Rosina.

Pour les psychodramatistes confirmés ou en devenir, c’est l’opportunité d’entrer dans une vaste communauté de collègues, passionnés par le psychodrame et le sociodrame. Jouer un psychodrame sur la liberté, ou la famille, avec les participants français, italiens, estoniens, roumains, serbes, néerlandais, finlandais, suisses, autrichiens, et tant d’autres… constitue une richesse à plusieurs niveaux :

• Le niveau technique : comment s’y prend notre collègue pour animer un psychodrame ?
• Le niveau culturel : comment se représente-t-on la liberté en fonction de notre culture, de nos valeurs ?

En dehors des ateliers, de nombreuses et chaleureuses rencontres. Des moments de connivence, de rigolade. Le sentiment de progresser, de mieux de comprendre et de se rapprocher. Et de commencer à ébaucher des projets communs.

Les psychodramatistes ont en eux et dans leurs pratiques, le théâtre. Le théâtre de la spontanéité. Meeting et conférence sont toujours l’occasion de jouer. En clôture, les petits groupes ont une à deux heures pour inventer, construire puis jouer en plénière ce qu’ils ont vécu. Tendres, poétiques, moqueurs, drôles ou caustiques, ils viennent montrer ce qu’ils aiment et ce qu’ils retiennent de ces journées. C’est comme dans le temps du carnaval. Les rôles sont bousculés. Puis tout reprend sa place.